MUSIQUE ET JEU
La musique s’associe au propos développé par Etienne Dambrine. Le public entre dans l’espace de représentation, accueilli par une matière sonore, une note jouée au saxophone baryton en souffle continu. Le musicien n’est pas visible. Cette note s’évanouit au cours de l’introduction de la conférence. Différentes propositions musicales accompagneront le texte sans pour autant l’illustrer. Le “chant” naturel de la voix parlée d’Etienne Dambrine est parfois joué, soulignant une phrase répétée ou évoquant une autre voix, une autre voie d’accès pour s’associer à une conversation avec l’insensé.
Une courte mélodie introduit ensuite un chapitre trépidant, au cours duquel les sons ponctuent puis emportent le duo dans un déferlement d’événements en phase avec les mots, qui deviennent des cris ; les images projetées, comme des cicatrices de l’histoire. Le tourbillon s’apaise et la 2ème partie entame une litanie autour du sol et des conséquences de sa disparition. Cette litanie est jouée en duo, rythmique, d’une certaine façon enjouée, jamais anxiogène mais les yeux grands ouverts. Il s’agit alors d’une analyse factuelle de la disparition du sol, une lecture d’un paysage. Puis une comptine connue de tout le monde, toutes générations confondues, vient clore la rencontre.
On est là, ensemble. On peut en causer... |